Le pincelier

Le Pincelier

Les possibles

Des sites remarquables du canton de Vouillé, par le biais du pincelier et le partenariat des collectivités locales et d'associations pré-existantes, pourraient devenir des lieux de mouvance artistique liant divers modes d’expression dans des manifestations transdisciplinaires.

Nous souhaitons que les lieux patrimoniaux choisis deviennent le théâtre d’échanges avec les acteurs de la culture locale (départementale) et des créateurs d’envergure nationale, européenne et internationale.

Structure :

Expositions :

Il serait possible d’envisager un rythme d’expositions fixes (de pièces sur socles ou cimaises ainsi que des installations in-situ ou de land-art) d’une par trimestre et 1 ou 2 performances ponctuelles par an.

Dans le cas de résidence(s) d’artiste(s), une exposition du travail clôturera la (les) résidences.

Il est aussi envisagé des mini monstrations nomades ponctuelles dans villages du canton.

Les lieux patrimoniaux du canton  sollicités :

Chapelle de la Commanderie de Lavausseau, château de Chiré en Montreuil, château d’Ayron, Abbaye du Pin de Béruges …

Conférences :

Chaque manifestation sera accompagnée de conférences explicitant les problématiques mises en œuvre par l’auteur et animées par des philosophes, historiens d'art, sociologues... .

Artothèque :

La structure de l’association pourrait se centrer sur une artothèque qui en serait le cœur.

En effet,  nombre d’artistes plasticiens (peintres, sculpteurs surtout) se trouvent confrontés à des problèmes de stockage de leurs œuvres entre les expositions. Le Pincelier pourrait faire vivre ces créations, par deçà les diverses expositions de leurs auteurs, en favorisant un système de location de pièces originales assorti ou non de possibilités d’acquisition.

Cette artothèque pourrait assurer le prêt d’œuvres originales de peinture, sculpture, gravure, photographie, vidéographie, installations multi-médiums…

Les œuvres seraient choisies par un comité de sélection parmi la production d’artistes demandeurs qui, outre l’aspect de communication fourni par l’association autour de leur travail, se verraient rétribués par le reversement d’une partie de la location de leurs pièces.

La clientèle ciblée par cette artothèque serait constituée par :

-                          Les membres adhérents de l’association, à des tarifs particulièrement avantageux.

-                          Les personnes privées, non adhérentes à l’association.

-                          Les sociétés privées, démarchées, pouvant bénéficier de déductions fiscales.

-                          Les institutions publiques.

Les modalités pourraient être envisagées sous forme de location ponctuelle (pour un événement particulier), sous forme d’abonnement, avec remplacement selon un rythme déterminé, enfin, sous forme d’acquisition en leasing.

Résidences d’artistes :

              En profitant de la potentialité d’hébergement de chaque site, il est tentant de penser à y installer des résidences d’artistes, où les candidats, après recrutement sur dossier et entretien, viendraient travailler durant une période définie à un projet qui ferait ensuite l’objet d’une exposition et qui resterait propriété du site (du bailleur de fond). 

Biennale ou symposium :

Il est envisageable de penser, dans une évolution ultérieure, à une manifestation de type biennale ou symposium.

En pensant le lieu comme un carrefour de la création, une biennale pourrait être axée sur des modes d’expression mettant en symbiose plusieurs disciplines de la création artistique (ex : volume et danse, vidéo et musique etc.)

Un symposium (travail in-situ d’artistes sur un thème donné dans un laps de temps donné et avec des contraintes techniques et matérielles préétablies).